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Réparer les vivants

« Un seul mouvement du poignet suffit à démarrer son engin, après quoi lui aussi fonce vers l’est suivant la voie rectiligne qui fend la ville basse – une voie parallèle à celle qu’avait suivie Marianne peu avant lui −, s’engouffrant rue René-Coty, rue du Maréchal-Joffre, rue Aristide-Briand – noms à barbiche et à moustache, noms à bedaine et montre à gousset, noms à chapeau mou −, rue de Verdun et ainsi de suite jusqu’aux échangeurs autoroutiers, à la sortie de la ville. »

Maylis de KERANGAL, Réparer les vivants, Paris, Les Verticales © Gallimard, 2014, p. 79.